Du haut de son rocher, le fabuleux château de
Foix se dresse fièrement. Ses 3 tours crénelées allant
de 25 à 30m de haut, jaillissent avec élégance, tel
des couronnes de pierre, et dominent une ville au riche passé historique.
A ses pieds, l'Ariège paisible, apporte un peu de douceur à
cette forteresse pyrénéenne.
Pour
voir de plus prés cette magnifique bâtisse du Moyen-Age,
il faudra enfiler de bonnes chaussures, car la montée est tout
de même un petit exercice physique. Une fois aux pieds de cet extraordinaire
bâtiment, il n'y a plus qu'à former un groupe, qu'un guide
va prendre en charge. Dommage que l'on nous ait imposé une visite
guidée, nous aurions bien aimé nous élancer seul,
à la conquête de cette masse de pierre chargée d'histoire
et de légendes et laisser vagabonder notre imagination. Elle nous
aurait amené, à n'en pas douter, au coeur des mille et unes
histoires fabuleuses qui entourent ce lieu. Malheureusement,
visite guidée oblige, nous n'aurons eu que peu de temps et un peu
au pas de course, pour faire connaissance avec le château.
Dans
un excellent état, puisque jamais abandonné, cette forteresse
connaîtra sans doute ses plus belles aventures au Moyen-Age. Refuge
des Cathares durant la croisade contre les albigeois au XIIIème
siècle, il sera l'asile idéal des persécutés.
Puis viendra le XIVème siècle avec un Comte hors du commun,
Gaston Phoebus, "le soleil", qui donnera à la ville une
fière devise "Touches-y si tu l'oses". Voilà bien
quelques mots qui en disent long sur la détermination de ce Comte,
à vouloir défendre un Comté qu'il aimait plus que
tout. Il faut noter que c'est au cours de ce siècle que les Comtes
de Foix devinrent également Rois de Navarre et ce jusqu'au XVIIème.
Le plus connu d'entre eux fût bien évidemment Henri de Navarre
qui, en devenant Henri IV, Roi de France, annexera les Pyrénées
au royaume. haut
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Ce château de Foix, naît
dans un comté où le blanc immaculé de la neige sait
faire place à l'or du soleil, lorsque les saisons changent de robel
connaîtra ainsi une multitude de Comtes, jusqu'à ce que le
XVème siècle fasse de ce château, pas très
confortable pour ses maîtres, une caserne puis au XVIIIème
une prison et ce, jusqu'au XIXème. A partir de 1930, le château
devient musée départemental et offre aux yeux des visiteurs,
de belles collections faisant ainsi revivre l'histoire de Foix.
Nous
commençons donc la visite par une salle consacrée à
l'histoire du château et de ses Comtes. De nombreuses vitrines dévoilent
de véritables trésors historiques, épées,
hallebardes, rondaches, mentonnières, éperons, mors, plastron,
gantelets, fer de lance. Une autre, exposera des pierres gravées,
racontant l'histoire de Saint Volusien, patron des Comtes de Foix. Ca
et là, tout le long de cette salle, des châpiteaux provenant
de l'ancien cloître de l'abbatiale dédiée à
ce saint. Puis la tête bien pleine, nous nous dirigerons vers les
autres tours. Là plus d'exposition, mais des graffitis sur les
murs, rappelant que le château fût une prison. Des noms, des
dates, gravés au coeur de la pierre pour l'éternité.
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Lorsque l'on remet le nez dehors, au
doux soleil, et que l'on se promène à l'ombre des tours,
on pourra voir en contrebas, l'église Saint Volusien. Ce saint,
adulé comme nous l'avons dit, des Comte de Foix, qui le tenait
pour leur protecteur, est né au Vème siècle. Abbaye
jusqu'au XVIème siècle, elle sera ensuite pillée
et détruite pendant les guerres de religion. Elle sera reconstruite
au XVIIème dans un style gothique. A l'intérieur, une mise
au tombeau en terre cuite, copie d'un original du XVIème, exposé
au Metropolitan Museum de New York. A voir aussi,
la crypte qui abrita les restes de Saint Volusien. Puis les vestiges de
l'église romane, visibles côté sud. haut
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Lorsque
nous retrouverons une fois de plus le soleil de l'occitan, à notre
sortie, nous déciderons de profiter encore de cette magnifique
journée automnale pour flâner le long des rues de Foix et
aller à la découverte de ses nombreuses fontaines en fonte
et en pierre. Foix garde également quelques belles maisons à
pans de bois. Partout la ville parle de son passé, et où
que l'on soit, il suffit de lever les yeux pour revoir, accroché
à son piton rocheux, le beau château de Foix.
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